Paludisme et grossesse !

La grossesse en raison de la diminution de La défense immunitaire qu’elle entraîne rend la femme enceinte plus susceptible à une infection palustre particulièrement pendant la première grossesse. La femme enceinte et les enfants de 0 à 05ans sont les personnes les plus touchées et qui développent les complications les plus graves de cette affection raison pour laquelle le paludisme pendant la grossesse reste un problème de santé publique majeur particulièrement en Afrique subsaharienne. [1]
Chaque année, près de 10.000 femmes enceintes et entre 75.000 et 200.000 enfants de moins d’un an meurent des conséquences du paludisme en Afrique.

La particularité du paludisme pendant la grossesse avec un individu lambda repose sur le nombre de vies en jeu, la diminution de l’immunité et surtout la tolérance des complications.

Le paludisme est l’une des infections parasitaires les plus meurtrières au monde surtout s’il s’agit d’une infection à plasmodium falciparum.

La grossesse entraîne de façon naturelle une baisse de l’immunité, à côté il s’agit de deux ou plusieurs vies, la mère et son ou ses enfant(s).
Lorsque le plasmodium falciparum atteint l’organisme de la femme enceinte, ils vont chercher à se multiplier et rejoindre la circulation sanguine, ceux-ci vont se diriger vers le placenta à travers les cellules sanguines en s’agrippant autour dans le but de traverser la barrière placentaire pour rejoindre le fœtus, il va se produire une destruction massive des globules rouges du sang à ce niveau qui accumulés peuvent laisser place à des complications chez la mère et chez l’enfant.

Son diagnostic pendant la grossesse repose sur l’analyse du sang comme chez tout autre individu, et ses symptômes sont les mêmes que ceux qui sont connus avec en plus des douleurs au bas ventre ou au bas du dos pouvant conduire à un accouchement avant terme si rien est fait, raison pour laque chez la femme enceinte on parle généralement de paludisme grave.

Chez la mère, le paludisme pendant la grossesse est souvent responsable des fausses couches, une anémie prononcée, des accouchements prématurés, voir même des menaces d’accouchement ou d’avortement, il est souvent responsable de l’entrée précoce en travail d’accouchement.[2]
Chez le bébé, le paludisme pendant la grossesse est souvent responsable d’un faible poids de naissance, moins de 2500grs, il peut aussi causer un retard de croissance intra-utérin ou même une mort fœtale in utero.

Dans un contexte où préserver la vie de la mère et de l’enfant et limiter les complications liées à la grossesse ou à l’accouchement sont une priorité, prendre en compte le paludisme comme affection grave, la prévenir et se faire soigner à temps devient une nécessité.

[1]: https://urlr.me/qeWA3 - consulté le 08/11/2024 à 10h43,

[2]: https://urlr.me/Y6TMV - consulté le 08/11/2024 à 11h20,

(1): https://urlr.me/dZD3W - image - consultée le 08/11/2024 à 17h21.